B) Indices qui reconstituent les éruptions  passées

Des témoignages historiques sur les éruptions du passé

Quelle que soit l'époque, les volcans ont laissé des traces de leurs éruptions. De nombreux témoignages en sont la preuve. Il y a par exemple les lettres de Pline le Jeune, dans lesquelles il raconte l'éruption du Vésuve (79après J-C).

Pline le Jeune, journaliste de son époque:

Pline le jeune, de son vrai nom Caius Plinius Caecilius Seconsus est né à Come en 62. Il a été adopté par son oncle maternel, Pline l'Ancien, car le pére de l'enfant mourut prématurément. Grâce à son mentor qui se trouvait en contact avec les plus grandes familles de Rome, Pline le Jeune put profiter de certains avantages comme le fait d'avoir eu Quintilien comme professeur de réthorique. Son oncle était aussi un philosophe stoïcien. Son neveu hérita donc de cette éducation stoïcienne. Après ses études, Pline le Jeune fut un politicien avec une carrière bien remplie. En effet, il a été avocat, consul et sénateur romain.  Lorsqu'il occupait le poste de préfet de la flotte imperial de la méditerranée occidentale en 77, il put observer en 79 l'éruption du Vésuve. Malheureusement, son oncle trouva la mort lors de l'éruption de ce volcan qui anéantit la ville de Pompéi. Pline le jeune jusqu'à sa mort à écrit des lettres à de nombreux auteurs, comme Tacite, à qui il raconta l'éruption du Vésuve. Entre 113 et 115 dans la province de Pont-Bithynie (dans l'actuelle Turquie) où il était gouverneur impérial, Pline le Jeune décèda d'une maladie.

Comme son oncle, Pline l'Ancien, il est principalement resté célébre au moyen de son travail littéraire qui a partiellement survécu, notamment ses fameuses correspondances.

Ces lettres sont un témoingnage unique et important concernant la vie et la façon de pensée de cette époque. De surcroît, pour notre sujet, la correspondance avec Tacite nous permet d'avoir le point de vue d'un homme ayant vécu à cette époque. On peut donc, à partir de sa lettre reconstituer approximativement les conditions du passé. 

« Un nuage part de la montagne ([...] le Vésuve) ; par sa forme et son allure générale, il ressemble à un arbre et plus précisément à un pin parasol. Le nuage s'élève à une grande hauteur formant d'abord le tronc puis les branches qui partent de l'arbre. »

D'après la description de Pline le Jeune, on peut déduire le type de l'éruption qui est de type explosif et non effusif. En effet, " Le nuage s'élève " est une periphrase, qui renvoie au panache de cendre laissé par les volcans explosifs. 

« Le phénomène est intéressant pour un savant comme mon oncle et il veut l'observer de plus près. Il fait préparer une embarcation légère ; il me propose de venir avec lui ; je lui réponds que j'aime mieux rester à travailler. [...] Il met des quadrirèmes à la mer et s'embarque pour porter secours à Rectina [qui lui demande son aide] et à beaucoup d'autres gens aussi, car le bord de la mer est très peuplé [...] Il se précipite à l'endroit que les autres fuient, court droit au danger, maintient le cap dans cette direction et, loin de céder à la peur, dicte et note lui-même l'évolution et les divers aspects de la catastrophe au fur et à mesure de ses observations. »

Comme on a pu le voir précédemment, l'oncle de Pline le Jeune, Pline l'ancien, était un homme qui fut très intéressé par tout les phénomènes naturels tels qu'ils soient. L'éruption du Vésuve était donc à ne rater sous aucun prétexte. On observe cela par le champ lexical qui se rapporte au dommaine scientifique comme (l1): "Phénomène,savant", (l2): "observer, préparer" et dans les deux dernières lignes avec "évolution et observation". Nous constatons aussi que l'éruption est une manifestation naturel qu'il veut voir. Effectivement, nous remarquons que malgré le danger présent Pline l'ancien se hâte pour observer le vésuve. On le voit dans l'extrait avec plusieurs tournures de phrases qui montrent sa volonté. Nous avons par exemple (l8): "court droit au danger" avec le verbe "courir" qui montre son impatience. De plus cela est suivi de  "maintient le cap dans cette direction", on voit une figure d'insistence avec une répétition de l'action faite auparavant. Mais on observe aussi de courage chez l'oncle avec (l9): "loin de céder à la peur". Pline l'Ancien décèdera donc en faisant ce qu'il aimait faire.

« [Mon oncle] arrive [à Stabies], trouve son ami affolé, l'embrasse, le réconforte, l'encourage et, pour le rassurer par sa propre insouciance, demande qu'on lui prépare un bain. Après le bain, il se met à table et dîne, très gai ou, ce qui demande autant de courage, faisant semblant de l'être [...] Il part se coucher et s'endort profondément [...] On le réveille [...] Mon oncle veut aller sur la plage et voir de près s'il est possible de reprendre la mer [...] S'appuyant sur deux jeunes esclaves, il se met debout et retombe aussitôt. J'en conclus que [mon oncle] est asphyxié par l'épaisse fumée. [...] Pendant ce temps, je suis à Misène avec ma mère ... »

Cependant avant d'être un scientifique, Pline l'ancien était un homme. Pline le Jeune, pour lui rendre hommage, relate les derniers instants de son oncle. Pline le Jeune lui donne l'image d'un sage qui est présent pour les autres. On le constate aux verbes utilisés comme " embrasse (l1), réconforte, encourage et rassurer (l2)". Mais aussi par sa bravoure car nous le voyons, son oncle malgré la peur est guidée par la raison " Après le bain, il se met à table et dîne, trés gai ou, ce qui demande autant de courage, faisant semblant de l'être. " De plus Pline l'ancien, on le voit est dirigé par le sens du devoir est de la solidarité humaine, en effet ce dernier meurt auprès de deux jeunes esclaves. 

« Après le départ de mon oncle, j'ai passé le reste de la journée à travailler [...] Puis je me baigne, je dîne, je dors un peu, mais d'un sommeil agité [...] Un ami de mon oncle [...] critique vivement l'inertie de l'une, et le flegme de l'autre. [...] Nous avons [au lever du jour] pris la décision de quitter la ville [...] Quelque temps plus tard, le nuage s'abat sur la terre, recouvre la mer [...] Ma mère me prie, me conseille, m'ordonne de fuir coûte que coûte ; c'est possible pour moi qui suis jeune ; ralentie par son âge et son poids, elle mourrait heureuse si elle n'est pas la cause de ma mort. Mais je lui dis qu'il n'est pas question pour moi de sauver ma vie sans elle ; puis, la prenant par la main, je la force à marcher plus vite. Elle m'obéit à contrecœur et se reproche de me retarder [...] Un épais brouillard arrive sur nous, courant au ras du sol comme un torrent [...] À peine étions-nous assis que nous nous trouvons dans une obscurité totale [...] Il fait aussi noir que dans une pièce sans fenêtres, lumière éteinte [...] Au milieu de tels dangers, pas une plainte, pas une parole de faiblesse ne m'échappe. »

Comme dans tout les extraits nous avons un point de vue interne qui est celui de l'auteur.

Il rapporte aussi, pour la postérité, ses propres observations et réactions lors de cette catastrophe. 

- Pline le Jeune, Lettres, VI, 20 - « À Tacite », traduction Annette Flobert, Flammarion, 2002.


En montrant comment nous pouvons reconstituer le climat passé et la reconstituer des éruptions passées. Nous pouvons voir un lien entre les deux pour cela nous allons effectuer une étude de document pour vous le démontrer.

On peut observer sur ce schéma le réchauffement mondial sur le dernier siècle (entre 1880 et 2010). On voit au fil du temps le changement de température en °C/Années, les °C compris entre -0.4 et 0.6.

On voit en 1991-92 une baisse de température d'environ [-0.3 ; -0.4] °C. On déduit donc qu'un évènement c'est passer à cette date ce qui a dut jouer sur le climat.

Après recherche on voit bien qu'un évènement s'est produit à cette date, une catastrophe naturelle : une éruption volcanique. Le 2 avril 1991 l'éruption de Pinatubo fut une des éruptions les plus surveillés du XXe siècle. Que panache monte à au moins 35.000 mètres, générant un mélange à haute température (plusieurs centaines de degrés Celsius) de gaz volcaniques, de vapeur d'eau et de particules solides (fragments de lave, de scories etc...) qui s'écoulent à grande vitesse. On pourrait donc repérer les éruptions volcaniques dans le temps à l'aide des changements climatiques au cours du temps. Pour affirmer notre hypothèse nous allons étudier une autre baisse de température.

Entre 1981 et 1982 on voit une baisse de température d'environ 0.2C on en déduit donc il y a surement eu une catastrophe surnaturelle, après recherche on observe bien une éruption volcanique qui a eu lieu au Mexique le volcan El Chichon est rentrer en éruption du 28 mars au 4 avril 1982, ce volcan a projeté dans l'atmosphère de grandes quantités de gaz, de poussières et de cendres.

On note une diminution de température moyenne de 0.2C au bout de deux mois, 0.4 à la fin de l'année 1983 et 0.5C pendant l'hiver 1984/1985.

Nous pouvons démontrer une relation entre le volcan et le climat plus précisément sur les éruptions volcaniques et les baisses de températures au cours du temps. Si les éruptions volcaniques ont un lien avec la baisse de température ceci veut dire qu'il y a probablement un lien entre les gaz volcaniques et le climat. C'est pourquoi nous allons étudier l'influence des gaz sur la température par différentes expériences.

El Chichon , Mexique , 1982

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